Jean, 12
19. Les Pharisiens se dirent donc entre eux: "Vous voyez bien que vous ne gagnez rien: voilà que tout le monde court après lui."
19. Les Pharisiens se dirent donc entre eux: "Vous voyez bien que vous ne gagnez rien: voilà que tout le monde court après lui."
Le chapitre 12 de l'Évangile de Saint-Jean raconte l'histoire de Jésus entrant à Jérusalem et recevant des éloges par la foule. Cependant, il parle également du rejet de Jésus par les chefs religieux juifs et de la prédiction de sa mort imminente. Viennent ensuite cinq versets liés aux sujets abordés dans Jean 12, à l'exclusion des versets du chapitre lui-même:
Ésaïe 53:3: "ignoré et rejeté par les hommes, un homme de douleur, et expérimenté dans la souffrance; et comme l'un des hommes a caché leur visage, il était méprisé, et nous ne l'avons pas du tout fait." Ce verset de la prophétie d'Isaïe décrit le rejet de Jésus et son manque de reconnaissance par les hommes, anticipant le rejet auquel il serait confronté par les chefs religieux.
Psaume 118:26: "Béni qui vient au nom du Seigneur! Nous vous bénissons de la maison du Seigneur." Ce psaume est cité par les fidèles qui saluent l'entrée triomphale de Jésus à Jérusalem, le reconnaissant comme le Messie promis.
Jean 10:16: "J'ai encore d'autres moutons qui ne sont pas de ce pli; à ceux-ci, je dois également diriger, et il entendra ma voix, et il y aura un troupeau et un berger." Ce verset est une indication de l'universalité du message de Jésus, qu'il souligne dans Jean 12:20-36, lorsque certains Grecs le cherchent à entendre ses enseignements.
Matthieu 21:46: "Ils ont cherché à l'arrêter, mais ils avaient peur du peuple, qui le considérait comme un prophète." Ce verset décrit la peur des chefs religieux de l'arrestation de Jésus en raison de la popularité qu'il avait parmi le peuple.
Luc 19:41: "Alors qu'il s'approchait et vit la ville, Jésus a pleuré dessus." Ce verset décrit la tristesse de Jésus avec le rejet de Jérusalem et le manque de compréhension de lui comme le Messie et le Sauveur.
“O demônio é forte com quem o teme, mas é fraquíssimo com quem o despreza.” São Padre Pio de Pietrelcina
